Journée d’étude – Baudelaire

Journée Baudelaire au Collège Sévigné
Les Fleurs du Mal

Samedi 5 février 2022 de 9h à 12h
Collège Sévigné, 39 Rue Henri Barbusse 75005 Paris.

Programme

  • 8 h45-9h15 : Accueil des participants
  • 9h15 10h15 : André Guyaux, professeur émérite de littérature française, Sorbonne Université.
  • 10h15- 11h15 : Henri Scepi, professeur, Sorbonne nouvelle.
  • 11h15 – 12h : Patrick Haluska, PRAG, Université d’Amiens, Collège Sévigné.

Descriptifs des interventions

André Guyaux : « Fantômes parisiens. »

En 1859, lorsqu'il se met à penser à une nouvelle édition de ses Fleurs du Mal, Baudelaire compose un poème qu'il intitule "Fantômes parisiens" et qui deviendra, en 1861, dans cette seconde édition : « Les Sept Vieillards". Entre-temps, il avait pensé regrouper "Les Sept Vieillards" et "Les Petites Vieilles" sous ce même titre : "Fantômes parisiens". Nous essayerons de comprendre pourquoi il a renoncé à ce regroupement et à cet intitulé.

Henri Scepi : « Alchimie ou chimie poétique dans Les Fleurs du Mal ? »

Il s'agira de revenir sur un des lieux communs qui accompagnent durablement le discours de commentaire des Fleurs du Mal : l'alchimie poétique - formule dont on sait qu'elle procède directement de cette transformation miraculeuse de la "boue" en "or". On se demandera si tel est bien le cas, et si la transmutation dont il est question dans l'opération poétique ne relève pas davantage d'une chimie de l'écriture, d'un dosage ou d'une alliance des corps et des molécules de la langue vouée à produire un "effet".

Patrick Haluska :« Regards de l’institution scolaire sur Baudelaire : une invitation au voyage. »

Baudelaire est aujourd’hui un poète incontournable et célébré. Tous les manuels scolaires abordent Les Fleurs du Mal comme un recueil qui a fait date. Mais quelles images de Baudelaire ces manuels proposent-ils ? Quels regards stéréotypés sur l’oeuvre développentils ? A travers l’analyse de manuels scolaires du primaire et du secondaire, nous interrogerons les choix interprétatifs de l’institution. Enfin, nous verrons comment les élèves et les enseignants perçoivent notre grand poète.